ADN du territoire

ADN du territoire

Caux Seine agglo est au cœur des échanges économiques depuis l’époque gallo-romaine. Aujourd’hui encore, ses 50 communes demeurent ouvertes sur la Normandie, la France et à l’échelle internationale.

Le tissu économique en quelques chiffres

Caux Seine agglo représente :

  • 78 000 habitants sur une superficie de 575 km² ;
  • 26 000 actifs ;
  • 36 % du PIB lié à l’industrie -il est de 12 % à l’échelle nationale-, dont 50 % lié à la chaîne carbonée.

Au cœur de l’axe Seine

Au Néolithique, la Seine normande jouait déjà un rôle fondamental. Malgré les difficultés liées à sa navigation que constituaient les bancs de sable, les tempêtes, les crues et autres mascarets, elle assurait la diffusion de diverses marchandises.

En dépit de l’avènement du chemin de fer et des nouveaux moyens de transport, la fréquentation fluviale n’a cessé de progresser au fil du temps. Au début du XIXe siècle, un projet d’endiguement a permis de faciliter la navigation sur le fleuve. Toute la Normandie a bénéficié de ce nouveau trafic, avec des navires de plus en plus performants, venus de plus en plus loin.

Au début des années 1930, la Bedford Petroleum Company (BP) choisit le territoire et son accès privilégié au fleuve pour implanter ses activités de raffinage. A leur tour, 3 autres compagnies pétrolières s’établirent à Port-Jérôme-sur-Seine : Esso/Exxon, Shell et Mobil. Tout naturellement, cet engouement entraîna l’installation d’autres grands de la chimie. Bientôt, Air Liquide, Arlanxeo, Cabot Carbone, Tereos et de nombreuses activités sous-traitantes rejoignirent le territoire de Caux Seine agglo.

Aujourd’hui, la zone industrielle emploie 15 000 personnes, dont 6 000 liées à l’industrie chimique.

La Seine se vit au quotidien sur Caux Seine agglo. Elle est devenue un moyen de transport incontournable pour les particuliers grâce au bac de Quillebeufsur-Seine et aux 2 ponts présents sur le territoire. Plus récemment encore, elle a contribué à la création d’un musée dédié à Caudebec-en-Caux : MuséoSeine.

Aujourd’hui, le fleuve n’a jamais été autant synonyme de développement pour notre territoire. En 2020, ce sont près de 22 millions de tonnes de marchandises qui ont été transportées sur la Seine. Plus d’un million de camions ont ainsi été évités sur les routes. L’estuaire est donc un véritable atout de la transition écologique.

Cette situation privilégiée entre Seine et mer a permis l’émergence de filières d’excellence sur notre territoire : chimie, énergies, aéronautique, etc. Ces secteurs clés se transforment pour répondre aux grands défis écologiques et économiques que nous connaissons.

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